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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 27-02-2013
Omer Jérémy
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Cette thèse s’inscrit dans le domaine de la programmation mathématique appliquée à la
séparation d’aéronefs stabilisés en altitude. L’objectif est le développement d’algorithmes de
résolution de conflits aériens ; l’enjeu étant d’augmenter la capacité de l’espace aérien afin de
diminuer les retards et d’autoriser un plus grand nombre d’aéronefs à suivre leur trajectoire
optimale. En outre, du fait de l’imprécision des prédictions relatives à la météo ou à l’état
des aéronefs, l’incertitude sur les données est une caractéristique importante du problème. La
démarche suivie dans ce mémoire s’attache d’abord au problème déterministe dont l’étude est
nettement plus simple. Pour cela, quatre modèles basés sur la programmation non linéaire et
sur la programmation linéaire à variables mixtes sont développés en intégrant notamment un
critère reflétant la consommation de carburant et la durée de vol. Leur comparaison sur un
ensemble de scénarios de test met en évidence l’intérêt d’utiliser un modèle linéaire approché
pour l’étude du problème avec incertitudes. Un champ de vent aléatoire, corrélé en temps et en
espace, ainsi qu’une erreur gaussienne sur la mesure de la vitesse sont ensuite pris en compte.
Dans un premier temps, le problème déterministe est adapté en ajoutant une marge sur la norme
de séparation grâce au calcul d’une approximation des probabilités de conflits. Finalement, une
formulation stochastique avec recours est développée. Ainsi, les erreurs aléatoires sont explicitement
incluses dans le modèle afin de tenir compte de la possibilité d’ordonner des manoeuvres
de recours lorsque les erreurs observées engendrent de nouveaux conflits.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 22-02-2013
Besse Frédéric
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Dans un contexte de besoins croissants de moyens de communication pour augmenter
la sécurité des vols et répondre aux attentes des compagnies et des passagers, le monde de
l’aviation civile cherche de nouveaux systèmes de communication pouvant répondre à ces
objectifs. Les systèmes de communication sol-bord existants, que ce soit les solutions par
satellites en bande L (SATCOM, ...) ou les solutions cellulaires par liaison directe avec le
sol (HF, VHF, ...), présentent des limites en terme de capacité, de couverture et de coût.
La proposition avancée dans le cadre de cette thèse est d’utiliser les avions comme
relais afin de propager les données jusqu’à une station sol. Ce système peut être vu comme
un réseau ad hoc mobile dont les nœuds sont les avions civils en vol. Grâce à plusieurs
sauts successifs au travers d’avions relais, chaque avion doit pouvoir joindre le sol sans
être à portée directe d’une station. Le réseau ad hoc ainsi formé peut ensuite être utilisé
pour différentes classes de communications : contrôle aérien, services pour les compagnies
aériennes ou pour les passagers. Une telle solution permettrait d’améliorer la couverture
des solutions cellulaires classiques en zone continentale. Elle est également applicable en
zone océanique où les seuls moyens disponibles sont actuellement le satellite et la HF. On
peut imaginer que les coûts de déploiement et de maintenance seraient relativement bas
puisque l’infrastructure sol est limitée.
Dans cette thèse, nous avons étudié la faisabilité puis les performances qui peuvent
être attendues pour ce système de communication aéronautique innovant.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 18-02-2013
Roupie Julien
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Le phénomène d’émission électronique sous impact d’électrons, bien que très étudié, est mal
connue à très basse énergie (<100 eV). Un domaine d’énergie où ce phénomène est un
paramètre fondamental de technologies dans le domaine spatial comme les guides d’onde
radiofréquence sous vide. Afin de lieux comprendre ce phénomène à cette gamme d’énergie,
une étude théorique a été entreprise par le biais d’une simulation Monte-Carlo de l’émission
électronique à très base énergie. Après identification des interactions mises en jeu, nous avons
sélectionné pour chaque interaction le ou les modèles existants les plus appropriés tout en leur
apportant des modifications à chaque fois que cela était nécessaire. Certains modèles trouvés
dans la littérature ont été utilisés pour la première fois dans le domaine de l’émission
électronique. Notre approche a été appliquée à l’aluminium et a été validée
expérimentalement lorsque les données existaient. L’allure de la courbe de rendement
communément admise à ce jour a été contredite et expliquée par la faible probabilité
d’échappement des électrons de très basse énergie, ainsi que par un traitement plus rigoureux
de la réflexion des électrons de très basse énergie qui impactent le matériau. De surcroit, la
simulation donne accès pour la première fois à un rendement à très basse énergie qui présente
des oscillations que l’on retrouve dans les rares données expérimentales disponibles. Ces
oscillations sont attribuées à l’interaction de l’électron avec les plasmons. Les simulations ont
montré l’importance de la population d’électrons rétrodiffusés à très basse énergie.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 18-02-2013
Many Florian
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La conception des plateformes aéronautiques s’effectue en tenant compte des aspects fonctionnels
et dysfonctionnels prévus dans les scénarios d’emploi des aéronefs qui les embarquent. Ces plateformes
aéronautiques sont composées de systèmes informatiques temps réel qui doivent à la fois être précises
dans leurs calculs, exactes dans l’instant de délivrance des résultats des calculs, et robustes à tout
évènement pouvant compromettre le bon fonctionnement de la plateforme.
Dans ce contexte, ces travaux de thèse abordent les ordonnancements temps réel tolérants aux
fautes. Partant du fait que les systèmes informatiques embarqués sont perturbés par les ondes électromagnétiques
des radars, notamment dans la phase d’approche des aéronefs, ces travaux proposent
une modélisation des effets des ondes, dite en rafales de fautes. Après avoir exploré le comportement
de l’ordonnanceur à la détection d’erreurs au sein d’une tâche, une technique de validation, reposant
sur le calcul de pire temps de réponse des tâches, est présentée. Il devient alors possible d’effectuer des
analyses d’ordonnançabilité sous l’hypothèse de la présence de rafales de fautes. Ainsi, cette technique
de validation permet de conclure sur la faisabilité d’un ensemble de tâches en tenant compte de la
durée de la rafale de fautes et de la stratégie de gestion des erreurs détectées dans les tâches.
Sur la base de ces résultats, les travaux décrits montre comment envisager l’analyse au niveau
système. L’idée sous-jacente est de mettre en évidence le rôle des ordonnancements temps réel tolérants
aux fautes dans la gestion des données erronées causées par des perturbations extérieures au système.
Ainsi, le comportement de chaque équipement est modélisé, ainsi que les flots de données échangés
et la dynamique du système. Le comportement de chaque équipement est fonction de la perturbation
subie, et donne lieu à l’établissement de la perturbation résultante, véritable réponse dysfonctionnelle
de l’équipement à une agression extérieure.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 08-02-2013
Poumadère Thomas
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Les matériaux composites sont largement utilisés dans l'aéronautique où leurs hautes performances mécaniques combinées à leur légèreté leur permettent de concurrencer les matériaux métalliques. Cependant il est aujourd'hui difficile de fabriquer en série des pièces structurales ayant des formes tridimensionnelles complexes,
Si les procédés d'injection de thermoplastiques chargés de fibres courtes (100 à 1 mm) sont bien connus, les études sur l'injection des thermodurcissables à fibres longues sont rares en raison de la difficulté à les faire s'écouler sur plusieurs dizaines de millimètres pour remplir complètement les moules.
La société Equip'Aéro Technique a initié des travaux portant sur le développement d'un nouveau procédé de fabrication par injection-transfert (PIMOC) de composites thermodurcissables à fibres longues (> 1 mm) discontinues. Il permet de réaliser en une seule étape des pièces aux formes tridimensionnelles sans usinage.
Dans ce travail de thèse le procédé d'injection-transfert a été mis au point et fiabilisé. Ses paramètres principaux ont été identifiés. L'influence des paramètres de fabrication sur les propriétés du matériau a été établie. Les propriétés mécaniques ont ainsi pu être optimisées. Enfin, un modèle de comportement élastique endommageable avec rupture et basé sur une approche multi-critères a été développé dans le but d'initier une méthodologie de dimensionnement de plèces composites à fibres discontinues. Ces critères d'endommagement et de rupture ont été développés en accord avec les observations du comportement mécanique du matériau. L'ensemble des résultats expérimentaux et numériques a été appliqué à la fabrication et au dimensionnement d'un démonstrateur technologique.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 05-02-2013
Kervella Myriam
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Les milieux diffusants épais et absorbant sont présents dans un grand nombre de domaine : peintures, jets,
crèmes et produits cosmétiques, tissus biologiques, etc. L’étude in situ et non invasive de tels milieux est
de la plus haute importance car l’enjeu est de pouvoir mesurer les propriétés physiques à l’intérieur même
du système sans le perturber. L’utilisation d’un laser femtoseconde permet de sonder ces milieux en
profondeur tout en effectuant des mesures de temps de vol des photons. L’objectif de cette thèse est de
modéliser l’interaction entre une impulsion femtoseconde et un milieu à la fois diffusant et absorbant.
L’effet principal des processus d’absorption est d’accélérer le temps de vol des photons. En effet, plus
un photon reste longtemps dans le milieu, plus il aura de chance d’être absorbé. Les processus
d’absorption ont en effet la propriété de « tuer » les trajectoires les plus longues, qui correspondent
aux retards les plus conséquents. Une étude fine des signatures temporelles peut donc renseigner quant
à la taille des particules, au coefficient d’absorption du liant, des particules ou d’autres paramètres
microphysiques du milieu. Une partie conséquente du travail de thèse a consisté à étendre les modèles
de diffusion temporelle au cas d'un milieu absorbant. Nous avons enfin réalisé plusieurs applications
numériques à l’aide d’un code de Monte-Carlo modélisant la diffusion multiple temporelle dans un
milieu absorbant. Deux cas particuliers exhibant une modification des signatures temporelles très
sensibles à l’absorption ont été étudiés et illustrés de cas concret. Tout d’abord, nous montrons qu’une
très faible absorption dans de grosses particules se répercute sur la signature temporelle en diffusion
avant. Une application pour la détermination de la température d’alumine dans un jet de propulseur est
envisagée. Ensuite, l’absorption du liant réduit les temps de vol en rétrodiffusion. Une mise en
évidence expérimentale de ce phénomène ainsi qu’une comparaison avec nos modèles sont présentées.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 28-01-2013
Ait Ighil Mehdi
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Ce travail de thèse porte sur la modélisation des phénomènes de propagation affectant les signaux de navigation par satellite en environnement urbain dense avec une focalisation particulière sur les multitrajets et l'aspect large bande du canal de propagation espace/Terre. Le simulateur de canal pseudo temps-réel développé, SCHUN (Simplified CHannel for Urban Navigation), repose sur une approche hybride physico-statistique. La composante statistique de la modélisation permet essentiellement de générer une ville virtuelle à partir de distributions de bâtiments connues. Le reste de la modélisation s'appuie sur une approche physique simplifiée où les interactions ondes électromagnétiques/ville virtuelle reposent d'une part sur un modèle de macro-diffusion à l'échelle des façades, (3CM (Three Component Model)), et d'autre part sur un modèle physique de masquage du trajet direct par les bâtiments. Les principales méthodes numériques sous-jacentes sont l'optique physique et la théorie uniforme de la diffraction. Le simulateur de canal SCHUN ouvre aujourd'hui des perspectives intéressantes pour la modélisation large bande du canal de propagation espace/Terre. Optimisé pour des temps de calcul raisonnables, alliant une composante statistique à une composante physique simplifiée, ce simulateur a été conçu et validé par des mesures expérimentales pour répondre à des besoins de simulation des systèmes à diversité de satellite, diversité de réception, diversité de polarisation ou encore diversité de fréquence pour des applications de navigation par satellite.
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