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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 03-02-2022
Fabozzi Fabio
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Dans cette thèse de doctorat, nous nous intéressons à l'estimation robuste de la phase de la porteuse en utilisant le filtrage bayésien variationnel. La mesure de la phase porteuse est devenue une tâche fondamentale dans de nombreuses applications d'ingénierie telles que le positionnement précis dans le domaine du GNSS. Malheureusement, les mesures de phase obtenues par les techniques traditionnelles de poursuite de phase peuvent être fortement mises à mal par la présence de sauts de phase ambigus, appelés sauts de cycle. Ces derniers peuvent durement impacter les performances des algorithmes de poursuite conduisant, dans le pire des cas, à une perte permanente de verrouillage du signal. Un processus de ré-acquisition est alors nécessaire qui affecte les performances de suivi. Par conséquent, pour résoudre ce problème, nous proposons un filtre non linéaire robuste de poursuite de phase basé sur l'inférence de Bayes variationnelle. Tout d'abord, l'algorithme est développé en supposant une dynamique lente de phase (c'est-à-dire la boucle au premier ordre), puis, son ordre est augmenté en estimant un vecteur d'état formé par la phase et ses dérivées. Les performances de ce nouvel algorithme sont comparées avec celles de techniques conventionnelles (tels que la DPLL (Digital Phase Lock Loop) et la KF (Kalman Filter)-DPLL) en terms de précision d'estimation et d'occurence de sauts de cycle. La comparaison est d'abord effectuée à l'aide de données synthétiques, puis de données GNSS réelles dans un récepteur radio logicielle GNSS. Les résultats montrent que la méthode proposée a de meilleures performances par rapport aux filtres linéaires conventionnels, lorsque le rapport signal sur bruit est faible.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 05-03-2021
Hrustic Emir
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Les travaux actuels dans le domaine de la navigation autonome s’intéressent principalement à l’étude d’algorithmes de localisation sur la base d’hybridation multi-capteurs ou d’approche de type localisation et cartographie simultanées (SLAM). Aujourd’hui des méthodes bien connues et assez fiables existent comme par exemple ORB-SLAM, SVO, PTAM. L’ensemble de ces méthodes peut être considéré comme des approches « bas niveau » dans le sens où l’interprétation de la scène reste très limitée. En effet, celle-ci est représentée par des nuages de points 3D ou au mieux des amers géométriques.Il est à noter qu’avec le machine learning et plus récemment l’engouement pour le Deep-Learning, des techniques d’analyse d’image émergent avec l’extraction d’objets statiques ou mobiles (détection de piétons, de panneaux, de marquages au sol. Ces approches restent cependant encore décorrélées de l’étape de navigation à proprement parlé. L’ambition de ce projet est d’intégrer les couches d’analyse de scène dans le cadre de la navigation autonome, à savoir intégrer les informations sémantiques dans l’étape de calcul de position. Nous souhaitons donc mettre en place une cartographie d'objets, dite sémantique, qu'ils soient routiers (panneau, feux, marquages au sol particuliers...), urbains (enseignes de magasin...) et éventuellement d’événements (accidents, travaux, déviations...). Ce type de cartographie permettra la navigation par amers visuels de haut niveau bien plus robustes dans le temps mais également plus facilement détectable en cas de variation de luminosité (jour nuit). Ce projet se situe ainsi à l’intersection de diverses thématiques : - L’apprentissage automatique, l’analyse d’image et la détection d’objets - La localisation par vision (odométrie visuelle, hybridation) - La cartographie sémantique géolocalisée (SLAM+GNSS).
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 05-01-2021
Mercier Steven
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À travers ces travaux de thèse, on s’intéresse à l’utilisation d’une forme d’onde unique pour remplir simultanément une double fonction radar/communication. En plus de répondre à la problématique grandissante de congestion du spectre, cette approche faciliterait en outre l’intégration des systèmes radiofréquences au sein de plateformes mobiles.La volonté de garantir une efficacité spectrale élevée et un coût calculatoire acceptable au système de transmission, combinée au caractère doublement sélectif des canaux de propagation rencontrés, nous amènent à nous focaliser sur l’étude des modulations multiporteuses à filtres courts (WCP-OFDM). Cependant, l’information portée par le signal émis génère un phénomène d’interférence dans les récepteurs radar usuels basés sur la corrélation, qui se manifeste par une élévation du plancher de bruit dans les cartes distance-Doppler. Dans un premier temps,nous modélisons cette interférence et comparons son impact sur les performances en détection de ces différents filtres de réception. Les atouts du symbol-based sont notamment mis en exergue. Dans un second temps, ce récepteur est alors enrichi de techniques visant à traiter l’interférence. À chaque fois, les effets de l’opération de mise en forme du signal sont examinés.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 07-03-2019
Cluzel Sylvian
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L'Internet des objets (ou IoT, pour Internet of Things) regroupe un ensemble de systèmes variés, tant par leurs contraintes que par leurs utilisations. Dans le cadre de cette thèse, nous allons nous intéresser aux LPWAN (Low-Power Wide-Area Network), les réseaux sans fil à grande couverture à faible consommation énergétique, en se basant sur le standard NB-IoT. Ces réseaux ont pour but de connecter des objets ou terminaux qui partagent certaines caractéristiques précises. Leur autonomie est optimisée pour durer le plus longtemps possible, ils ont de faibles quantités de données à transmettre régulièrement, et il s'agit d'équipements bas couts. L'objectif de cette thèse est de concevoir et d'étudier l'hybridation d'un système terrestre LPWAN avec une constellation de satellites en orbite basse, dite LEO (Low Earth Orbit) afin de proposer une extension de couverture. Dans un premier temps, le système satellite proposé est décrit. Il repose sur un lien unidirectionnel des terminaux vers le satellite. En l'absence de lien du satellite vers les terminaux, le schéma d'accès retenu est l'Aloha Temps Fréquence, ou aléatoire en temps et en fréquence. Ce schéma, propice à l'utilisation de terminaux à faible cout, impose cependant la mise en place d'une stratégie de réception dédiée. En effet, il est nécessaire de compenser l'absence d'information sur la localisation temporelle et fréquentielle des messages, qui sont reçus à un niveau de bruit élevé par le satellite. De plus, l'utilisation de satellites défilants impose une forte variation des paramètres fréquentiels des transmissions, ce qui complexifie la démodulation des messages. Une chaine de réception est proposée et évaluée ; l'estimation des paramètres fréquentiels nécessite la mise en place de méthodes spécifiques. En outre, l'utilisation d'un schéma aléatoire rend possible la réception par le satellite de plusieurs messages au même instant. Le couplage d'un turbocodage, d'un codage à répétition et de telles collisions mène à l'apparition de phénomènes d'interférences particuliers. L'impact de ces collisions d'abord sur les symboles reçus (taux d'erreur binaire) puis sur la décodabilité du message entier (taux d'erreur paquet) est décrit.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 07-12-2018
Simon Antoine
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Les systèmes de réception radiofréquences et microondes sont susceptibles d’être
fortement détériorés en cas d’agressions électromagnétiques de forte puissance (HPM). Généralement,
l’utilisation de limiteurs de puissance microonde intégrant des diodes PIN ou des MEMS permet
leur protection. Cependant, ces composants demeurent fragiles lorsque ces menaces atteignent des
puissances trop importantes. Par conséquent, de nouvelles études exploitant les plasmas de décharge
comme élément de limitation ont vu le jour. Ces systèmes de limitation à base de plasma reposent sur
l’interaction non linéaire entre l’onde électromagnétique incidente et le plasma. Ce type d’interaction
a déjà été largement utilisé dans les tubes T/R (Transmission/Réception) en technologie guidée. Dans
ces travaux de thèse, nous étudions la possibilité d’utiliser des décharges plasmas localisées à une
dizaine de millibars dans l’argon afin de concevoir des systèmes de limitation de puissance microonde
en technologie circuit imprimé. Ainsi, après avoir choisi et caractérisé cette décharge localisée, trois
limiteurs de puissance microonde ont été étudiés en bande S. Un premier dispositif de test large bande
a été conçu en technologie microruban. Au moyen d’une campagne de caractérisation expérimentale,
le caractère absorptif du dispositif ainsi que la dynamique temporelle particulière de la décharge ont
pu être mis en évidence. Par la suite, un dispositif bande étroite a été conçu en technologie microruban
afin de comparer les effets de la résonance microonde sur les caractéristiques de limitation. Ces effets
ont alors conduit à un limiteur de type réflectif plus rapide. Enfin, un dispositif additionnel a été conçu
en technologie microruban suspendue afin de pouvoir interpréter analytiquement et numériquement les
mécanismes observés expérimentalement. Ces analyses ont alors permis de quantifier les paramètres
plasma de la décharge et d’obtenir des informations sur le couplage non-linéaire plasma/microonde.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 05-12-2018
Mainvis Aymeric
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Les systèmes de télédétection satellitaires et aéroportés sont classiquement utilisés pour la surveillance maritime par les gouvernements et les entreprises. Cette surveillance est en particulier dédiée à la détection d’hydrocarbures en mer afin de prévenir les déballastages illégaux et de gérer les accidents environnementaux. Elle trouve également une pertinence dans le domaine de la prospection offshore afin d’identifier des réserves naturelles d’hydrocarbures. Le radar à synthèse d’ouverture représente actuellement le moyen principal de détection de films surfaciques puisqu’il opère quels que soient l’horaire et les conditions météorologiques. Le processus de détection demeure néanmoins perfectible car nécessitant un temps de traitement conséquent et induisant encore régulièrement des fausses alarmes. De plus, la détection n’est pas suffisante car la diversité des films surfaciques rencontrés implique une gestion propre à chacun. En effet, selon leur origine (naturelle ou anthropogénique) et leur nature (hydrocarbure, phytoplancton ou encore huile de poisson par exemple), l’ampleur de l’intervention engagée peut drastiquement évoluer, allant d’une vaste opération de nettoyage à une simple surveillance. Cette identification est classiquement réalisée à l’aide d’images optiques hyperspectrales mais cette méthode reste peu adaptée dans un contexte opérationnel. Caractériser la nature des films surfaciques détectés à l’aide des signaux radar représenterait donc une grande avancée dans le domaine de la supervision océanique.
Cette étude consiste à distinguer une surface océanique contaminée par un film surfacique d’une surface océanique propre et de détailler la nature du film détecté à travers les signaux radars.
L’étude se divise en trois domaines principaux, à savoir la modélisation de la surface océanique, la modélisation électromagnétique et l’expérimentation. La simulation de la surface océanique doit considérer l’existence ou non d’un film surfacique. En outre, elle doit permettre de générer numériquement une surface de vaste superficie –correspondant aux dimensions d’une image d’un radar à synthèse d’ouverture– tout en conservant une résolution restituant la complexité de la géométrie. Un simulateur de surfaces océaniques contaminées ou non a donc été développé. La partie électromagnétique est basée sur l’utilisation de modèles asymptotiques de diffusion des ondes électromagnétiques par une interface rugueuse. Ces modèles sont particulièrement adaptés au contexte de l’étude, alliant complexité de la scène et efficacité du traitement, mais nécessitent des hypothèses pour être appliqué. L’intégration d’un tel modèle a permis l’étude du champ électromagnétique diffusé par la surface océanique afin d’accéder aux informations contenues au sein des signaux radars. La modélisation est complétée par des données expérimentales associant mesures radars et mesures d’élévations d’une surface d’eau de mer tantôt propre tantôt contaminée par différents produits. Cette expérimentation a été réalisée dans un environnement maîtrisé : bassin fermé, produits connus, vagues générées à l’aide d’un souffleur caractérisé et déversements contrôlés. Ces données permettent de valider la modélisation et de tester les méthodologies de détection et de caractérisation des films surfaciques développées.
Ces travaux montrent que la nature d’un film surfacique est identifiable à l’aide de signaux radars multi-fréquences et que ces films surfaciques sont détectables à l’aide de la fonction de répartition du champ électromagnétique diffusé par la surface. En outre, les conditions de mesures optimales (angles d’incidence, fréquences radar, polarisation, sensibilité du capteur) de détection et de caractérisation d’un film surfacique ont été détaillées. Enfin, le simulateur développé permet de générer des signaux de radars à ouverture réelle en considérant de larges surfaces océaniques ayant une résolution très fine sur une machine conventionnelle.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 15-11-2018
Abelló Barberán Albert
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Le contexte de ces travaux de thèse est la transmission dite faster-than-
Nyquist (FTN). Cette technique propose d’augmenter l’efficacité spectrale en augmentant le
rythme de transmission au-delà de la bande occupée par le signal émis, indépendamment de la
constellation choisie. Il a été montré que le FTN offre des taux d’information supérieurs à ceux
des systèmes de Nyquist. Toutefois, le non respect du critère de Nyquist entraîne l’apparition
d’interférence entre symboles et des techniques de réception appropriées doivent être utilisées.
La technique de réception dite channel shortening consiste à filtrer la séquence reçue puis à
calculer des probabilités symbole a posteriori approximatives à l’aide de l’algorithme BCJR
en considérant une réponse de canal modifiée, de longueur réduite. Dans la littérature, en
présence d’information a priori, les filtres du récepteur channel shortening sont optimisés
sous critère de maximisation de l’information mutuelle généralisée (IMG) en utilisant des
méthodes numériques. Nous proposons dans ces travaux de thèse une solution analytique
pour l’ensemble des filtres channel shortening sous critère de maximisation de l’IMG lorsque
le récepteur dispose d’information a priori. Nous démontrons ensuite que l’égaliseur au sens de
la minimisation de l’erreur quadratique moyenne (MMSE) est un cas particulier de l’égaliseur
channel shortening. Dans le cadre de la turbo égalisation, nous étudions ensuite un estimateur
permettant d’obtenir l’information a priori à partir de l’information en sortie du décodeur
correcteur d’erreurs. Finalement, nous évaluons les performances du système complet avec
codage correcteur d’erreurs sur canal à bruit additif blanc Gaussien.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 09-10-2018
Kbayer Nabil
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Les avancées récentes dans le domaine de navigation par satellites (GNSS) ont
conduit à une prolifération des applications de géolocalisation dans les milieux urbains. Pour
de tels environnements, les applications GNSS souffrent d’une grande dégradation liée à la
réception des signaux satellitaires en lignes indirectes (NLOS) et en multitrajets (MP). Ce
travail de thèse propose une méthodologie originale pour l’utilisation constructive des signaux
dégradés MP/NLOS, en appliquant des techniques avancées de traitement du signal ou à
l’aide d’une assistance d’un simulateur 3D de propagation des signaux GNSS. D’abord, nous
avons établi le niveau maximal réalisable sur la précision de positionnement par un système
GNSS "Stand-Alone" en présence de conditions MP/NLOS, en étudiant les bornes inférieures
sur l’estimation en présence des signaux MP/NLOS. Pour mieux améliorer ce niveau de
précision, nous avons proposé de compenser les erreurs NLOS en utilisant un simulateur 3D des
signaux GNSS afin de prédire les biais MP/NLOS et de les intégrer comme des observations
dans l’estimation de la position, soit par correction des mesures dégradées ou par sélection
d’une position parmi une grille de positions candidates. L’application des approches proposées
dans un environnement urbain profond montre une bonne amélioration des performances de
positionnement dans ces conditions.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 02-10-2018
Andrianarison Maherizo
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Les systèmes de navigation par satellites GNSS ne cessent d’évoluer et ils sont déjà utilisés dans de nombreuses applications. Avec la venue des nouveaux systèmes Galileo et BeiDou ainsi que la modernisation des systèmes GPS et GLONASS, de nouveaux satellites ainsi que de nombreuses nouvelles fréquences et de nouveaux signaux feront leur apparition dans les prochaines années et qui vont encore ouvrir la porte à d’innombrables nouvelles applications. L’évolution rapide de la téléphonie mobile nécessite une meilleure exploitation des systèmes de navigation et de positionnement dans les environnements urbains.
Jusqu'à maintenant, les signaux de navigation GPS ne peuvent pas être bien captés dans les environnements urbains. Les niveaux des signaux y sont très faibles et il est presque impossible d’acquérir et de poursuivre les signaux de façon autonome à cause de l'importance des obstacles. De plus, le positionnement à l’intérieur et dans les environnements urbains sont aussi soumis aux problèmes de multi-trajets, de masquage, d’interférences et de brouillages. Dans ces conditions, il faut pouvoir traiter des signaux très dégradés ou très courts qui ne permettent pas au récepteur d’effectuer le processus de poursuite. Ainsi, cela nous conduit à la nécessité de repenser l'architecture du récepteur GNSS pour les applications modernes.
Ce projet de thèse consiste à développer de nouvelles méthodes et architectures de récepteur GNSS de haute sensibilité et robuste aux dégradations des signaux tout en concevant de nouveaux algorithmes intégrés dans un récepteur GNSS hybride capable de fonctionner dans les environnements urbains profonds ou « intérieurs ».
La méthodologie prévoit l’utilisation de la nouvelle approche de « détection collective (CD) » ou « acquisition collaborative ». L'approche collaborative qui traite tous les signaux multi-satellites ouvre une solution intéressante. De nombreuses techniques existent dans la littérature pour résoudre les problèmes de positionnement dans les environnements urbains, mais nous proposons la nouvelle approche de détection collective en raison de sa performance en tant que méthode de positionnement direct et méthode d'acquisition de haute sensibilité, par l'application de la détection vectorielle de tous les satellites visibles. En effet, la bonne combinaison des valeurs de corrélation de plusieurs satellites peut réduire le niveau de C/N0 requis des signaux satellites par les algorithmes standards de traitement (acquisition et poursuite) qui ne peuvent pas être acquis individuellement mais permettent de contribuer de manière constructive à une solution collective de positionnement pour chaque utilisateur. L’objectif est de détecter collaborativement les satellites. La combinaison de différents signaux GNSS peut considérablement augmenter la sensibilité d'acquisition du récepteur. Malgré les avantages de cette approche, elle présente également des inconvénients tels que la charge de calcul élevée en raison du grand nombre de points candidats dans le domaine position/biais d’horloge. Ainsi, le travail proposé dans cette thèse consiste à réduire la complexité du CD en optimisant la recherche de points candidats dans le domaine position/biais d’horloge. Enfin, l'objectif est d'appliquer l'approche de détection collective au positionnement GNSS coopératif pour la navigation moderne dans des environnements difficiles. Pour cela, des algorithmes d'exploitation optimale des ressources du récepteur en sélectionnant les meilleurs satellites ou la station de référence seront développés selon certains critères tels que le niveau du rapport signal sur bruit (C/N_0), l’angle d’élévation des satellites ainsi que la configuration géométrique des satellites visibles. L’objectif final est de proposer une nouvelle architecture de récepteur cognitif de haute sensibilité permettant de recevoir de façon optimale les nouveaux signaux GNSS.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 12-12-2017
Laquerbe Vincent
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La miniaturisation d’antenne est un défi important, en particulier en bande VHF où les longueurs d’onde sont grandes. Parmi les différentes techniques rencontrées dans la littérature, une approche théorique originale repose sur l’utilisation de la résonance électrostatique de sphères sub-longueur d’onde de permittivité négative (ENG pour Epsilon NeGative). L’implémentation pratique de cette solution en considérant une décharge plasma comme milieu ENG est étudiée dans ces travaux de thèse. Le plasma laisse entrevoir des potentialités intéressantes pour ce type d’antennes miniatures comme la furtivité et la reconfigurabilité en fréquence. Dans un premier temps, différents modèles analytiques sont développés afin étudier le comportement électromagnétique de petites sphères réalistes de plasma. Ces modèles permettent par ailleurs la construction de schémas numériques précis et adaptés aux simulateurs électromagnétiques commerciaux. Dans un second temps, un prototype fonctionnel est méthodiquement conçu. La solution proposée permet l’intégration du système d’excitation de la décharge plasma au sein de l’antenne sans en perturber son fonctionnement nominal. Ce prototype permet la caractérisation des paramètres plasma de la décharge et du comportement électromagnétique du résonateur sphérique à plasma. Enfin, un travail annexe d’intégration de décharges plasma dans des circuits planaires en technologie micro-ruban est présenté. Les conceptions, modélisations et caractérisations expérimentales de ces résonateurs planaires permettent de mettre en évidence les capacités du plasma pour leur accordabilité en fréquence.
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