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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 12-12-2019
Oudayer Pauline
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Les missions Apollo ont fait apparaître un problème jusqu’alors jugé secondaire : la très forte adhésion du régolithe (l’épaisse couche de poussière qui recouvre le sol) aux équipements scientifiques embarqués. Les prochaines missions seront opérée grâce à des robots. Il devient donc nécessaire d’anticiper et de maîtriser le problème qu’est l’adhésion du régolithe lunaire. La thèse a pour objectif d’étudier et caractériser les mécanismes physiques à l’œuvre.La première partie de la thèse a consisté à caractériser la première force d’adhésion, qui est celle de de Van der Waals. Cette force –intrinsèque à tout matériau– s’appliquant entre un grain et un substrat est théoriquement définie mais reste expérimentalement peu caractérisée. Un moteur externe a été dimensionné et adapté au caisson sous vide Dust RegOlith and Particles (DROP) afin de caractériser la force d’adhésion par utilisation de la force centrifuge, supposée identique en magnitude au moment du décollement d’une particule. ). Les résultats de cette première campagne d’essais ont montré que plusieurs facteurs jouaient un rôle important dans l’adhésion : la rugosité et la composition du substrat ainsi que la forme de la particule.Les forces électrostatiques sont les deuxièmes forces responsables de la contamination particulaire observée sur la Lune. Ces dernières résultent de l’interaction entre la poussière et l’environnement spatial et dépendent toutes de la charge électrostatique. Deux phénomènes participent à son établissement sur un grain de poussière : la collection de courant chargeant (vent solaire, photoémission) et le courant de fuite (conduction) à travers les surfaces environnantes. La deuxième partie de la thèse a ainsi porté sur la caractérisation de la charge du régolithe, elle aussi mal caractérisée. L’étude des courants collectés chargeants à l’échelle d’un empilement microscopique de poussière a d’abord été faite via des simulations réalisées avec le logiciel SPIS et a permis de mettre en évidence un phénomène de charge complexe. L’étude du courant de fuite à travers une couche de poussière a été effectuée grâce à deux techniques de mesures de la conductivité : la spectroscopie diélectrique dynamique (SDD) au CIRIMAT et une mesure de courant DC réalisée à l’ONERA. Parmi les différents échantillons étudiés (dont trois sets de billes de verre homogènes et calibrées), la caractérisation de l’écoulement des charges à travers différentes structures (couches, monocouches, …) a été effectuée.Ces deux études conjointes (collection des courants chargeants et caractérisation du courant de fuite) permettent de conclure quant au bilan de courant et donc de charge s’appliquant sur un grain. Par extension, les forces électrostatiques sont mieux caractérisées. Ce bilan, associé aux résultats obtenus par mesure centrifuge permettent de mieux connaître les forces s’exerçant sur un grain à la surface de la Lune et donc de justifier auprès des industriels des paramètres et des solutions limitant la contamination particulaire
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